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Des pilules aux parabènes dures à avaler

Des pilules aux parabènes dures à avaler

Vous utilisez de la crème pour soigner les brûlures ? Un pansement gastrique pour atténuer vos aigreurs d’estomac ? Vous calmez la toux de votre enfant à l’aide d’un sirop ? Ou bien vous consommez des anti-inflammatoires ? Dans tous les cas, vous absorbez des parabènes !

Cancérogènes

Une liste recense en effet près de 400 médicaments qui contiennent de l’hydroxybenzoate de méthyle (ou méthylparabène, E218), de l’éthylparabène (hydroxybenzoate de propyle, E216) comme conservateurs. Les génériques en contiennent également, bien sûr. Rappelons qu’un parabène est une molécule chimique résultant du couplage de l’acide parahydroxybenzoïque avec un alcool, ce qui donne un parahydroxybenzoate d’alkyle. Ces esters aux propriétés antibactériennes et antifongiques sont utilisés comme conservateurs dans les médicaments, les cosmétiques et les aliments.

Depuis une bonne décennie, ces substances très controversées sont reconnues comme cancérogènes par le monde scientifique. Au même titre que les phtalates ou les alkylphénols, leurs effets sur la fertilité (principalement masculine) et sur les tumeurs œstrogéno-dépendantes, comme le cancer du sein, de la prostate ou des testicules, les rattachent à la classe des perturbateurs endocriniens. Leur capacité à activer les récepteurs d’œstrogènes les rend aussi extrêmement dangereux pour le fœtus, principalement lors de la phase de développement du système reproducteur. Leurs effets ne se limitent d’ailleurs pas à la sphère sexuelle : ils affectent l’ensemble du système hormonal et peuvent induire diabète ou obésité !

Outre les parabènes, certains médicaments contiennent de surcroît de l’aspartame. Un faux sucre principalement utilisé dans les produits alimentaires allégés ou dits « sans sucre ». Son petit nom sur les emballages : le E951. L’aspartame est reconnu comme un additif « tueur » puisqu’il s’agit d’une excitotoxine, qui modifie la chimie du cerveau. Or le Vidal recense environ 400 médicaments qui contiennent cette substance, reconnue comme responsable en tout d’une petite centaine de pathologies…

Glutamates et fluor

Ajoutez à cela une petite touche de glutamate monosodique ou de fluor présents dans certaines capsules et autres matières d’enrobage des médicaments, et vous aurez une vision presque complète de ce que la pharmacie et la médecine traditionnelles veulent nous faire avaler pour nous soigner.Certaines capsules renferment de l’acide glutamique (E620), un additif chimique extrêmement toxique. Ce glutamate, reconnu comme excitotoxique, est un exhausteur qui agit sur certains neurorécepteurs. Au même titre que l’aspartame, il a des effets sanitaires catastrophiques. Il est souvent ajouté dans les produits apéritifs, biscuits pour enfants, petits pots pour bébés, bouillons cubes, viandes crues industrielles, sauces et plats préparés. D’autres agents d’enrobage des comprimés pharmaceutiques contiennent aussi du dichlorométhane ou du chlorure de méthylène, des dérivés du chlore.

Bref, il serait temps de dire stop à l’ensemble de ces poisons dont l’effet cocktail de plus en plus mentionné par les spécialistes risque de réserver des surprises aux générations à venir, notamment pour leur reproduction.

 

Composition : reconnaître les plus dangereux

E620 acide glutamique

E62 glutamate monosodique (GMS)

E622 glutamate monopotassique

E623 diglutamate de calcium

E624 glutamate d'amonium

E625 diglutamate de magnésium



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