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L’eau, l’air, la terre à la source de notre santé

L’eau, l’air, la terre à la source de notre santé

Les cadeaux de la nature nous semblent si simples que nous n’imaginons même plus à quel point ils nous sont essentiels. L’eau, l’air et la terre, trois éléments qui nous sont si familiers et qui pourtant sont si complexes à décrire scientifiquement. Nous restons incapables d’en comprendre la nature profonde, ils demeurent à nos yeux imprévisibles et mystérieux.

Quelle est la composition chimique de la mer ? Ceux qui répondent qu’il s’agit d’eau salée savent bien qu’ils ont tort. Et ceux qui disent que le sel marin ne contient que du chlorure de sodium devraient lire moins de bouquins de chimie. Toute représentation scientifique du vivant en est une simplification… il faut bien chercher à comprendre !

Ainsi, considérer que les choses simples de la nature ne peuvent pas être efficaces pour nous soigner est une erreur de jugement grossière parce que justement, les choses simples de la nature… ne le sont pas.

Elles sont même presque miraculeuses lorsqu’on observe l’effet qu’elles ont sur notre organisme. Comprendre comment l’argile agit sur les bactéries intestinales, comment le charbon capte les poisons, comment une simple odeur active notre mémoire ou nos hormones… C’est admettre qu’il y a quelque chose d’extraordinaire dans la nature.

Plus fascinant encore est d’imaginer combien de nutriments, combien d’enzymes, combien d’hormones sont nécessaires à l’homme pour assurer son bon fonctionnement. Quelles chances aurait-il de survivre si tout ne se trouvait pas à sa portée ? Il lui faut du soufre, par exemple, or la nature en produit des tonnes mais sous une forme qu’il ne peut assimiler. Des végétaux font pour lui le travail de transformer ce soufre minéral en soufre organique.

Dans ce monde généreux, l’homme s’est abondamment servi. Sa curiosité et son imagination lui ont permis de découvrir comment exploiter le génie de la nature. Il a récolté le miel des abeilles, les feuilles et les fleurs. Il a exprimé, trituré, chauffé, infusé. Il a parcouru le monde pour ramener les épices, exploré le fond des océans, gravi les plus hautes montagnes. Il a su trouver les moyens de conserver, d’emprisonner cette nature ingénieuse dans de petits bocaux de verre. C’est là son grand talent, et c’est ce qui a assuré sa survie jusqu’ici.

Mais de cette matière brute, l’homme a fait un outil de plus en plus sophistiqué, au point de perdre de vue que les remèdes les plus simples restaient à sa disposition. Aux antipodes d’une médecine savante, voici ce que peuvent nous apporter les trois éléments essentiels que sont l’eau, l’air et la terre. Toujours disponibles aujourd’hui, ils n’ont rien perdu de leur efficacité primitive. Pour notre mieux-être et même pour nous soigner…

L’eau

La qualité de l’eau que l’on boit [cf. Bio-Info n° 120] détermine d’abord la santé de toutes nos cellules, mais il faut aussi aller plus loin en considérant que ses caractéristiques vibratoires ont une influence considérable sur le fonctionnement de tout notre système énergétique. L’eau est ainsi le plus simple et le plus universel des médicaments et, a contrario, notre principal poison lorsqu’elle est de mauvaise qualité. Alors, quelle eau boire ?

De l’arsenic dans l’eau minérale

L’eau minérale ne contient pas de médicaments, certes, mais cela n’en fait pas une eau de qualité. Elle contient en effet de l’antimoine, un métalloïde proche de l’arsenic. Cette présence toxique est imputable au polyéthylène téréphtalate (PET), plastique utilisé pour sa résistance. Stimulé par la durée de stockage et la chaleur, le PET libère également de l’acétal­déhyde et du formaldéhyde, des toxiques reconnus pour le foie et le cerveau. Sans compter que de nombreuses marques stérilisent aux rayons ultra-violets ou gamma les packs d’eau déjà fermés, ce qui achève de déstructurer et de dévitaliser le réseau des molécules d’eau.

On peut employer au quotidien une carafe filtrante, type Brita, mais il suffit de lire les explications des fabricants pour comprendre que ces carafes ne filtrent que très peu de particules nocives. Certains métaux lourds sont éliminés, le chlore également, la plus grande partie des nitrates… mais c’est bien peu si l’on veut bien admettre que l’eau du robinet est un mélange douteux de milliers de substances chimiques. Et si l’on considère en outre que l’eau du robinet est inerte car les liaisons hydrogène qui unissent les molécules de son réseau se remanient mille fois moins que dans la nature, il faut convenir que ce n’est pas le passage dans une carafe filtrante qui lui rendra son énergie.

Osmose inverse et charbon actif

On peut opérer un filtrage plus fin en exploitant le principe de l’osmose inverse. Cette méthode a été mise au point par la NASA pour recycler l’eau consommée et éliminée par les astronautes. Utilisant une triple filtration (filtre à sédiments, charbon actif végétal et membrane) l’osmose inverse élimine quasiment tous les polluants.

Là où les filtres les plus performants se limitent à une filtration de l’ordre du micron, l’osmose inverse permet de descendre à 0,0001 micron. L’eau osmosée retrouve ainsi sa pureté mais elle n’a toujours pas recouvré l’énergie perdue dans les bassins de décantation et les canalisations.

L’énergie originelle de l’eau

Dans la nature, l’eau est vivante et se régénère en permanence [cf. encadré]. Depuis trente ans, des chercheurs japonais mettent en place des procédés pour redonner à l’eau du robinet cette énergie grâce à des roches particulières, les céramiques EM, des argiles rouges composites. Celles-ci sont imprégnées des formes de vie les plus anciennes comme les bactéries de fermentation, lactobacilles ou bactéries de photosynthèse, ainsi que d’autres micro-organismes présents dans les sols. Ces bactéries, apportent à l’eau des informations sur cette vie originelle, en plus des rayons infrarouges naturels apportés par l’argile même. Cet apport d’infrarouges et d’informations permet de régénérer l’eau et de réorganiser sa matrice.

Enfin, pour que l’eau réponde complètement aux besoins de l’organisme, il faut rétablir son énergie cinétique en lui imprimant un mouvement tourbillonnaire. Ainsi régénérée, l’eau retrouve son pouvoir curatif.

Pour purifier, imiter le cycle naturel de l’eau

Dans son cycle naturel, l’eau se régénère en permanence. Au-dessus des océans, elle absorbe des rayons infrarouges et s’évapore. Puis, elle retombe en pluie sur les terres et les montagnes, traverse les roches, sort à l’air libre et court dans les rivières. Secouée mécaniquement selon un flux tourbillonnaire, brassée, oxygénée, l’eau reçoit aussi beaucoup d’énergie électromagnétique de la terre, du soleil et des roches qu’elle traverse. Ce cycle lui permet d’effacer toutes les traces de polluants qui perturbent son réseau de molécules. Les techniques les plus pointues mises en place pour régénérer l’eau du robinet tentent de recréer artificiellement ce cycle naturel. Des appareils existent aujourd’hui qui combinent ces trois aspects (filtration, régénération, dynamisation) pour produire une eau aussi vivante que celle d’une source. Nous vous recommandons ceux de Cytobiotech, une marque fiable et reconnue dans ce domaine riche en arnaques !

 

La mer

La vie est née du milieu marin. Et, depuis, la mer est toujours restée un milieu de développement privilégié pour les cellules de l’être humain. Il existe d’ailleurs des ressemblances entre l’eau de mer et le plasma sanguin – qui est salé –, mais aussi avec les sécrétions humaines. Notre corps serait donc une sorte d’aquarium avec sa propre eau de mer intérieure dans laquelle nos cellules vivent et se développent.

L’eau de mer, une eau vertueuse

Certains d’entre nous ont remarqué qu’un bon bain d’eau de mer dégage les sinus et que les bains de mer améliorent les petits problèmes de peau. Mais un scientifique a eu un jour l’intuition que l’eau de mer, une fois filtrée et diluée, pouvait avoir des effets bénéfiques, et notamment qu’elle pouvait venir en aide aux organismes défaillants. Le physiologiste et biologiste français René Quinton (1867-1925) réalisa ainsi, le premier, à partir de l’eau de mer, un « plasma » qui porte son nom et qui a servi à soigner de nombreux enfants malades en France et en Égypte au début du XXe siècle.

Plus que du sel et de l’eau : une solution colloïdale

Prélevé au large des côtes bretonnes, à une profondeur de 10 à 30 mètres, en des lieux et des moments précis où la pureté de l’eau est parfaite, le plasma marin contient la totalité des 92 éléments naturels, notamment tous les minéraux : sodium, magnésium, potassium, calcium, fer, zinc, cuivre, manganèse, silicium, chrome, cobalt…, qui forment une excellente synergie et sont parfaitement assimilables.

Le quinton, en ampoules et en spray

De l’eau de mer naturelle, filtrée à froid à 0,22 micron. L’Hypertonic est très riche en minéraux et en oligoéléments, il est recommandé en cas de fatigue physique ou psychique, de surmenage, de convalescence, de déminéralisation et
chez les sportifs.
Posologie : 2 à 4 ampoules par jour, à distance des repas. Il est contre-indiqué en cas de régime sans sel.

Un mélange isotonique d’eau de mer et d’eau de source. L’Isotonic est l’ancien plasma que René Quinton utilisait en injection. Il sera davantage indiqué dans les déshydratations, les carences et les maladies chroniques ou persistantes. Il agit en profondeur en apportant aux cellules les nutriments nécessaires à leur équilibre. À cause d’une nouvelle législation, il a perdu son autorisation de mise sur le marché (AMM) pour être utilisé en injection mais l’Isotonic buvable donne aussi de très bons résultats. Posologie : 2 à 6 ampoules par jour, à distance des repas.

Un spray pour les soins du nez. Le Duplase est utilisé pour effectuer des lavages de nez, notamment chez l’enfant et le nourrisson.

 

Les applications du plasma marin

Sa première indication concerne les états de fatigue, de déshydratation, de retard de croissance et de dénutrition. Il a également été prouvé que des injections de plasma de Quinton chez la femme enceinte faisaient disparaître fatigue et vomissements dus à la grossesse. Le Dr Jacques Donner démontra également les vertus du Quinton sur les psoriasis et les eczémas (surtout secs). Il a décrit de nombreux cas où les lésions cutanées ont disparu sans laisser la moindre trace.

Certains dentistes font état de l’action du Quinton sur les parties osseuses détruites ou dégradées des mâchoires. Enfin, des médecins ont établi des protocoles pour soigner les hernies discales grâce à des injections de Quinton.

On trouve aujourd’hui des remèdes alliant plasma marin et plantes bio. Pour le moment, cet emploi nouveau a donné naissance à deux remèdes : l’un pour retrouver le tonus (avec guarana, ginseng et acérola) ; l’autre pour retrouver le sommeil (avec valériane et coquelicot en extrait aqueux, aubépine en extrait sec et camomille en huile essentielle).

Enfin, le plasma marin peut être utilisé dans le cadre des hydrothérapies, car il est facilement assimilable par l’intestin. Il lutterait également contre l’excès d’acidité (acidose) de l’organisme, si fréquent à cause de notre mode de vie, en rééquilibrant notamment la charge électrique des cellules. Notons pour finir que le plasma peut être employé en transfusion sanguine.

L’oxygène

Le manque d’oxygène de la cellule est un véritable problème de santé publique. Les causes en sont connues : pollution atmosphérique, pollution alimentaire (celle des nitrates, par exemple, qui sont des bloquants de l’hémoglobine), vieillissement normal des tissus (à 50 ans, notre oxygénation est diminuée de plus de moitié), obésité, prise de certains médicaments, et surtout le stress qui atteint les systèmes de protection de la cellule. Plusieurs publications récentes montrent que le manque d’oxygène cellulaire est impliqué dans la plupart des pathologies dégénératives.

Baptême de l’air

On sait aussi qu’un remède étonnant contre la coqueluche est de faire un baptême de l’air. Comment cela se peut-il ? Lors d’une ascension rapide, en atmosphère non pressurisée, il y a une libération importante d’oxygène dans l’organisme du fait de la dépression atmosphérique et c’est probablement cette libération d’oxygène qui permettrait de lutter contre le virus de la coqueluche.

On peut trouver aujourd’hui plusieurs méthodes ou appareils permettant l’oxygénation des cellules, mais le problème n’est pas d’apporter plus d’oxygène, car généralement nous n’en manquons pas dans l’air ambiant. D’autre part on peut avoir une bonne saturation de l’hémoglobine en oxygène et être en hypoxie (oxygénation insuffisante des tissus). Ce qu’il faut, c’est agir sur le rendement de l’hémoglobine et faciliter l’absorption de l’oxygène par la cellule.

Prenez un bol d’air pur

Depuis quelques années, les sportifs de très haut niveau s’intéressent également au Bol d’air Jacquier pour améliorer endurance et récupération. Le professeur Lino, médecin du sport à l’université La Sapienza, à Rome, a en effet démontré l’action du Bol d’air sur l’élasticité musculaire, la force explosive et la résistance à l’effort auprès de nageurs. Ses résultats sont très impressionnants.

Mais les bienfaits du Bol d’air dépassent largement le cadre sportif. Le professeur De Cristofaro, spécialiste de la nutrition en Italie, a démontré l’action du Bol d’air sur le métabolisme général et son intérêt dans les cas d’obésité.

À inhaler sans modération

Il y a aujourd’hui plus de 500 centres Bol d’air agréés par la société fondée par René Jacquier et de nombreux médecins conseillent son utilisation à leurs patients. Le Bol d’air n’est pas un traitement médical, il nécessite une utilisation régulière sur plusieurs jours et n’est donc pas très adapté à une utilisation en milieu hospitalier. Il trouve sa place dans les centres de remise en forme, de rééducation, dans les stations thermales et de thalassothérapie, dans les maisons de retraite, notamment en Suisse.

L’appareil est très simple d’emploi : pour respirer l’air enrichi en pinènes oxygénés (peroxydes d’alphapinènes et bêtapinènes), il suffit de placer son visage à une dizaine de centimètres du diffuseur en forme de corolle. La durée moyenne des inhalations varie de 3 à 12 minutes, une ou plusieurs fois par jour, en cure ou de façon régulière. Pour une utilisation au long cours, il est préférable de louer ou d’acheter un appareil [informations sur www.holiste.com]. En revanche, pour une utilisation ponctuelle, mieux vaut se rendre dans un centre agréé.

Le pin, super-transporteur

Pour réaliser un super-transporteur d’oxygène, l’inventeur René Jacquier s’est tout de suite intéressé à l’air des forêts de pin, connu pour son action bénéfique sur la santé, et donc aux terpènes de résine de pin (Pinus pinaster) et notamment aux terpènes peroxydés, chargés d’oxygène. Il a démontré que le peroxyde ainsi formé s’associait à l’hémoglobine au moment de l’inhalation (quelques minutes suffisent) pour devenir un catalyseur d’oxygénation agissant pendant plusieurs heures. C’est ainsi qu’il a créé un appareil, le Bol d’air, qui permet une meilleure oxygénation et une augmentation de la protection antiradicalaire de la cellule. Les indications de ce Bol d’air sont nombreuses : gain d’énergie, amélioration de la mémoire, de la clarté intellectuelle, des facultés de concentration, amélioration de la vue et des sens en général, comme le goût et l’odorat. Mais on observe aussi souvent une amélioration de l’hypertension ou de l’hypotension artérielle, il peut y avoir également des résultats sur le cholestérol car une meilleure oxygénation agit sur la synthèse du cholestérol pour le transformer en hormones (la DHEA par exemple) et en vitamine C. C’est aussi un soutien formidable pour les personnes qui présentent des pathologies dégénératives et qui sont sédentaires de ce fait, telles que la sclérose en plaques ou la maladie de Parkinson.

 

L’argile

L’argile est sans doute un des tout premiers remèdes utilisés par l’humanité. Son pouvoir vient du fait qu’elle absorbe le mal. L’argile apaise ainsi les douleurs et les inflammations, elle pompe les humeurs, les glaires, le pus, les hématomes (sang coagulé) ainsi que les substances étrangères ayant pénétré dans l’organisme. L’argile est également connue pour ses propriétés antiseptiques (surtout antibactériennes), cicatrisantes, adsorbantes (neutralisantes) et absorbantes. Quand on ne connaît pas son pouvoir curatif, on l’emploie généralement en masque pour le visage. Mais il faut oser aller plus loin en réalisant des cataplasmes, en buvant son eau ou en la mangeant, tout simplement.

Oser manger de l’argile

Par voie orale, l’argile a un effet revitalisant et désinfectant pour le tube digestif. Elle calme les irritations dues aux œsophagites, gastrites et rectocolites, mais aussi les gastro-entérites… Elle favorise la régénération de la muqueuse intestinale et absorbe les gaz intestinaux. Une partie de ses minéraux serait aussi absorbée par l’intestin, permettant la reminéralisation du corps, et luttant ainsi contre la décalcification. L’argile aurait également la remarquable particularité d’absorber la radioactivité.

Sur la peau et les  cheveux

En cataplasme, l’argile présente de très nombreuses indications. L’argile fait mûrir les abcès et les furoncles ou aide à leur résorption naturelle. Elle permet aussi la cicatrisation des plaies suppurantes, des morsures et des tumeurs. L’argile, en cataplasmes froids ou chauds, a également un intérêt remarquable contre les douleurs musculaires ou articulaires (déchirures, contractures, hématomes, entorses, luxations, arthrose, arthrite, périarthrite…) où elle calme la douleur, élimine les gonflements et les excès inflammatoires.

Elle est utilisée dans les problèmes de peau : eczéma, acné, irritations, brûlure légère, zona, dermite, varices, ulcération, chalazion…

Appliqués dès leur apparition, les cataplasmes d’argile peuvent guérir la hernie inguinale ou crurale. Ils sont aussi utilisés en applications sur le bas-ventre contre le fibrome utérin, le kyste ovarien, la congestion pelvienne… Enfin, ils servent en masque sur le visage (y ajouter alors un peu d’huile d’amande douce) pour nettoyer la peau de ses impuretés, ou encore en applications sur le cuir chevelu pour tonifier la pousse des cheveux.

La silice contenue dans l’argile permettrait également l’élimination de l’aluminium, ce métal toxique pour l’organisme mais surtout pour le cerveau.

En bains de bouche

D’autres utilisations sont possibles : des bains de bouche en cas d’irritations (on trouve des dentifrices à base d’argile), d’angines et de gingivites. Ou des shampooings à l’eau argileuse. De l’argile peut aussi être placée dans l’eau du bain (trois poignées) pour revitaliser la peau.

L’argile verte est vendue dans les pharmacies et dans les magasins bio sous forme de poudre ventilée (en vrac ou en sachet), en comprimés, en tube (pâte prête à l’emploi). Les principales marques sont Argiletz et Cattier. Plusieurs spécialités se trouvent exclusivement en pharmacies : Bédelix, Smecta et Actapulgite.

Conseil d’utilisation

La posologie habituelle est d’une cuiller à café d’argile verte mélangée à un demi-verre d’eau de source. À laisser reposer plusieurs heures. Boire avant le coucher, ou éventuellement le matin à jeun. L’argile verte peut avoir tendance à constiper. Pour les personnes sujettes à ce problème, il est conseillé de ne boire que l’eau, sans remuer l’argile déposée au fond du verre.


Le charbon

Aujourd’hui, en milieu hospitalier, les salles d’opération sont assainies par des filtres à charbon pour neutraliser les gaz anesthésiques – halothane (éther), cyclopropane, méthoxyflurane, protoxyde d’azote, propanidide… – et on emploie un peu partout du charbon dans les produits d’assainissement de l’eau. Le charbon est probablement l’agent de décontamination le plus simple et le moins cher que nous connaissions.

Une pompe à poison

Mais, le public, les malades, et même de nombreux médecins ne le savent pas. Pourtant, pour quelques euros, on peut aujourd’hui se procurer du charbon ou plutôt du charbon « activé ». De quoi s’agit-il ? Ce charbon est obtenu en deux étapes : la carbonisation où l’on calcine du bois en l’absence d’air. Puis l’activation : le bois est recalciné aux mêmes températures, mais cette fois en présence de vapeur d’eau, d’air, ou de gaz oxydants.

Il assainit tout l’organisme

Cela permet le développement d’un réseau de micropores qui seront de véritables pièges à molécules indésirables. La poussière de charbon développe une surface de contact phénoménale : 1 cm3 de charbon pulvérisé présente une surface totale de 1 km2 ! Cela explique ses performances : le charbon peut absorber 97 fois son volume de gaz carbonique, 165 fois son volume d’anhydride sulfureux et 178 fois son volume d’ammoniaque… Le charbon est ainsi la plus puissante pompe à poisons. Cela concerne les venins d’animaux mais aussi les stupéfiants, les médicaments dangereux, les alcaloïdes, les additifs alimentaires, les produits chimiques agricoles, les métaux lourds, les gaz toxiques, les détergents, les solvants organiques, la chimiothérapie…

Mais les indications de la carbothérapie dépassent largement les situations d’empoisonnement. On peut l’employer pour résoudre les problèmes de mauvaise haleine, de hoquet chronique, de flatulence, de turista, et plus généralement tous les troubles intestinaux. Il est également recommandé en cas de problème de foie (cirrhose) ou d’alcoolisme : un gramme de charbon (1/2 cuiller à café) neutralise 60 ml de whisky. Il est enfin très bon pour l’hygiène dentaire lorsqu’on l’emploie pour se laver les dents. 

Y a-t-il des inconvénients à un usage prolongé ?

De multiples expérimentations ont été réalisées sur des animaux pour vérifier si le charbon absorbe aussi les nutriments, provoquant des carences sur le long terme. Leur sang conserve toujours le taux adéquat de calcium, cuivre, zinc, fer, magnésium, phosphore, vitamines… et le pH de l’urine reste constant. En revanche, il arrive que le charbon ait un effet constipant sur certaines personnes. Il faut savoir aussi qu’il inhibe les contraceptifs oraux et diminue l’effet des médicaments.

 

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