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Des rosiers sans entretien

Des rosiers sans entretien

Plantez en septembre des sujets garnis d’un bel écheveau de racines et de plusieurs rameaux parfaitement sains.

Le bon sujet au bon endroit

Un rosier a besoin de soleil et d’espace : respectez les distances indiquées. Creusez un peu à l’avance un trou de 50 cm de diamètre et de profondeur. Le rosier s’adapte à la plupart des sols sauf s’ils sont trop calcaires (feuilles jaunâtres), argileux (racines étouffées), ou sablonneux (micro-éléments filtrés). Enrichissez avec un mélange de terre acide, de compost et de fumier. Paillez pour l’hiver avec des fougères.

Soins préventifs et plantes compagnes

Ne pas trop arroser ni engraisser votre rosier. Recourez aux phytostimulants après la première floraison. Hachez un kilo de prêle, d’ortie ou de consoude dans un litre d’eau. Après dix à quinze jours, filtrez la macération et versez-la dans en récipient opaque et fermé. Diluez à 20 % avec de l’eau et pulvérisez tous les trois à cinq jours.

Pour contrer les indésirables et garder un sol humide et aéré, couvrez-le avec des plantes n’entrant pas en concurrence avec les rosiers, tels les géraniums vivaces. Les aromatiques (ciboulette, lavande, sauge, armoise, lavande), peu gourmandes, éloigneront des pieds les prédateurs. Plantez en fond de massifs des capucines que les pucerons préféreront.

Astuce : éloignez les pucerons.

Ils s’attaquent à la sève des feuilles, dès le début du printemps. À l’engrais azoté qui les attire, préférez l’apport de compost en juillet et en septembre pour aider votre rosier à refleurir. Si des colonies s’installent néanmoins, pulvérisez du savon noir liquide (une cuiller à soupe pour cinq litres d’eau). Autre recette : remplir d’eau un flacon de produit pour vitres (bien rincé !) et y ajouter deux gousses d’ail écrasées. Pulvérisez sous les feuilles tous les trois jours.

 

En cas d’attaque

Malgré ces préventions, la maladie peut arriver. Contre l’oïdium, un feutrage blanc sous les feuilles qui rougissent et se recroquevillent, pulvérisez du soufre une à deux fois à quinze jours d’intervalle. La marsonia (taches noires) et la rouille (pustules orangées) se traitent par une pulvérisation de cuivre et d’oligo-éléments (bouillie bordelaise ou Solabiol). 

Les conseils d'un spécialiste

On dénombre 50 000 variétés de roses de par le monde. Comment faire son choix ? En recourant aux conseils d’un rosiériste. Jean-Lin Lebrun est créateur de rosiers depuis 1995, couronné de nombreux prix, et producteur depuis 2003. Sa pépinière Mela Rosa, à Grigny dans le Pas-de-Calais, présente plus de 500 variétés cultivées au naturel. « Nos clients craquent moins pour une belle rose (par exemple la grosse fleur d’un hybride de thé, bien fragile) que pour un beau rosier : un sujet vigoureux et naturellement sain, planté en isolé ou grimpant, présentant en toutes circonstances un feuillage bien garni. Contrairement aux variétés anciennes ou botaniques qui ne fleurissent qu’en juin, il arbore jusqu’en octobre une multitude de petites fleurs simples, rappelant l’églantier sauvage et puissamment parfumées. Le premier geste écologique est de ne pas céder à une impulsion, mais de choisir le sujet le mieux adapté à son sol, son exposition, son climat… ce qui permet de profiter de son jardin sans astreinte. »

 

En savoir plus

« J’ai de beaux rosiers sans produits chimiques »,
par Brigitte et Serge Lapouge.
Éd. Terre Vivante, coll. Facile et Bio.

 

 

 


 





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