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L’Art Transitif, la transformation à l’œuvre

L’Art Transitif, la transformation à l’œuvre

Plus que jamais, le monde a besoin de beauté… Notre monde intérieur aussi ! Illustratrice et art-thérapeute, Roseline d’Oreye en est intimement convaincue, et initie plusieurs approches en quête de cette harmonie, tant intérieure qu’extérieure.

Cette passion du dessin depuis la prime enfance, encouragée par des parents ouverts à ses aspirations et sensibles à la création. Après des études à l’École Supérieure des Arts Saint-Luc de Liège, elle s’engage dans la voie de l’illustration, notamment de livres pour enfants, ainsi que dans la transmission de sa passion artistique, au travers de l’enseignement. Transmettre le beau devient pour elle plus qu’un art, une voie qui fait sens.

De l’art à la thérapie par l’art

Parallèlement au développement de ses outils artistiques, Roseline d’Oreye entame un chemin de développement personnel. Au fur et à mesure du travail sur moi, de la libération de souffrances et schémas du passé, j’ai découvert avec bonheur que mon art et ma créativité suivaient le même chemin de libération et de fluidité. Le lien intime entre art et thérapie s’est donc naturellement présenté à moi ; plus je me libère intérieurement, plus ma créativité se déploie. Plus ma créativité s’exprime, plus je me rencontre moi-même, partage-t-elle. Forte de cette compréhension, elle entame diverses formations thérapeutiques et art-thérapeutiques, afin d’accompagner d’autres personnes dans un processus de libération intérieure par les outils de l’art. Ces différents aspects deviendront indissociables de son expression créative. Je ne conçois pas un travail artistique sans une rencontre humaine et/ou un objectif humain qui le conduit. De même, je ne conçois pas un travail thérapeutique sans une grande dose de créativité et d’art afin d’aider l’autre à se sentir de plus en plus libre d’être lui-même.

Manifester l’invisible

Au fil de l’expérience, Roseline d’Oreye en vient à créer une approche inédite : l’Art Transitif. Celui-ci diffère quelque peu de l’art-thérapie (technique qu’elle propose également), même s’il associe art et thérapie. La différence phare réside dans le fait que ce n’est pas la personne elle-même qui crée l’œuvre… même si elle en est l’inspiratrice. J’ai choisi le mot ‘transitif’ pour signifier la notion de transition, de transformation, de changement, de passage… bref, d’évolution. Il s’agit des œuvres de commande que je crée (dessin, peinture, sculpture…) au service de votre transformation et de votre développement personnel, précise-t-elle. En effet, au-delà des œuvres classiques qu’on lui commande (tableau, faire-part…), Roseline d’Oreye se confronte à des demandes spécifiques ; avec une charge et un impact émotionnels beaucoup plus puissants, résume-t-elle. À l’image de ce couple, ayant perdu un bébé mort-né, venu à Roseline pour lui demander de créer une œuvre-hommage, afin de remercier les sages-femmes pour leur accompagnement et d’honorer la mémoire de cet enfant… Au travers de cette création, j’ai senti que quelque chose de plus grand était à l’œuvre… Les outils artistiques étaient les mêmes, mais l’intention insufflée différait fondamentalement. J’ai été très surprise ensuite de l’état d’émotion et de joie que l’œuvre créée a provoqué chez les sages-femmes et le couple, témoigne Roseline d’Oreye.

Métamorphose

Dans la foulée, elle répond à diverses demandes de ce type, comme cette famille dont le père avait mis fin à ses jours ; les enfants perdaient peu à peu le souvenir de ce papa, ou plus précisément de ce qu’ils avaient pu partager. Ils vivaient avec un fantôme et souhaitaient faire revivre une image positive de lui. Aussi, après avoir dialogué avec les enfants et leur mère, et regardé de concert les photos de famille, Roseline d’Oreye a-t-elle peint une fresque dans leur chambre représentant ce père disparu en centaure, souriant… L’effet sur la famille fut saisissant. Je me suis rendue compte que ce processus d’Art Transitif mobilisait des forces positives, transformatrices, qui permettaient aux personnes de transcender, de transmuer, le passage de vie douloureux (ou initiatique) et de se reconnecter à l’énergie de vie, aux souvenirs heureux. Dans ce travail qui peut se révéler précieux lors de deuils, de caps de vie à négocier ou de quête personnelle, l’œuvre créée devient le vecteur visible d’une réalité invisible. Elle manifeste à l’extérieur un état d’être intérieur, et permet ainsi aux protagonistes de prendre un recul salutaire, à même de clarifier les choses et de remettre du mouvement dans des énergies stagnantes.

Une co-création évolutive

Sur le plan concret, il s’agit d’un travail d’écoute sensible, qui va bien au-delà de la surface des choses, afin d’excaver les émotions. Je me fais ‘canal’ ; je connecte le meilleur de moi-même au précieux de la personne, à ce dont elle est porteuse au plus profond d’elle-même, afin de manifester ensuite cette vision dans la matière. Je prête mon cœur, ma créativité, pour le mieux-être de l’autre. Dans cette co-création dynamique, autant le processus de création en lui-même, que l’œuvre, participent au changement intérieur. Nous imaginons ensemble le projet. Je soumets des esquisses, des croquis, afin de vérifier que l’œuvre soit en parfaite cohérence avec ce que la personne désire. Nous ajustons cela jusqu’au bout. Cette œuvre finale est donc le reflet de ce processus alchimique, initiatique. Et l’œuvre de (re)créer l’homme… et la femme, bien sûr ! 

En pratique

Art Transitif, Roseline d’Oreye, Art-thérapeute et Illustratrice,
+32 478 476 441, www.roselinedoreye.be - info@roselinedoreye.be  

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