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Un été plus sec en couche maillot

Un été plus sec en couche maillot

Les couches de bain jetables n’ont que des inconvénients : elles se gorgent d’eau, coûtent une fortune (environ 1 € la couche pour un usage unique) et polluent. Certes, pour éviter de gonfler dans l’eau, elles ne contiennent pas de polyacrylate de sodium (SAP), ces billes de gel hyper-absorbantes et nocives pour bébé. En revanche, les utiliser, c’est contribuer à la montagne de déchets que génèrent les 5 000 changes de la vie d’un enfant, de la naissance à la propreté. Sans parler de l’aspect esthétique de ces couches, qui laisse à désirer…

L'investissement est vite rentabilisé

Pour que bébé patauge écolo à la mer comme à la piscine, une solution est d’opter pour les couches maillots que proposent les marques de couches lavables. Contrairement aux jetables, elles sont réutilisables : une ou deux suffisent pour passer l’été. L’investissement de départ (entre 15 et 35 € l’unité suivant les marques) est vite rentabilisé, et les bagages sont délestés d’un encombrant paquet de couches de bain. Comme les jetables, ces couches sont conçues pour retenir les gros accidents grâce à une barrière anti-fuite. Elles répondent donc aux critères demandés par les piscines.

Et elles ne sont pas réservées aux adeptes des couches lavables. « Il est tout à fait possible de faire le choix du maillot de bain lavable alors qu’on utilise des couches jetables au quotidien ! » souligne Katia Le Bougeant, fondatrice de Bébé culotté, dont les produits sont conçus en France par du personnel en réinsertion professionnelle et certifiés Oeko-Tex 100. Effectivement, l’utilisation ponctuelle de ce système implique moins de contraintes qu’une utilisation quotidienne.

Hamac Paris, la lavable "couture"

De leur côté, les maillots Hamac sont conçus en microfibre, la matière de nos maillots de bain, et s’ouvrent comme des couches classiques. « Il n’est pas nécessaire de retirer le maillot au bébé après la baignade. Il sèche très vite sur lui. En revanche, un absorbant réutilisable s’y glisse quand il joue hors de l’eau, pour empêcher les petites fuites », explique Laure de Vienne qui travaille pour cette marque parisienne primée pour ses produits certifiés Oeko-Tex 100 fabriqués en France.

Le système choisi par Bébé culot­té cible les mamans réticentes aux couches lavables. « Il se présente plus comme un maillot de bain que comme une couche. De ce fait, il est nécessaire de le retirer après chaque baignade pour qu'il sèche avant le bain suivant. Il faut compter moins d’une heure », explique Katia Le Bougeant.

Ouverture latérale

Pour les plus petits, cette marque aux couleurs acidulées a prévu une ouverture latérale pour faciliter le change. Pour les plus grands, le maillot s’enfile comme une culotte.

Outre les culottes de bain, Piwapee, autre acteur français de la couche lavable, a quant à lui développé des maillots pour bébé qui ressemblent à s’y méprendre à ceux des grands : caleçons pour les garçons, petits une-pièces pour les filles, avec une couche en coton intégrée et des barrières anti-fuite. Certifiés Oeko-Tex 100, ils sont fabriqués en commerce équitable en Indonésie. Au bord de la mer ou à la piscine, bébé-nageur peut donc barboter en toute élégance. 

(Photo ©Hamac Paris). 

 

Protection solaire

Des vêtements anti-UV assortis

Pas de soleil sans protection. Hamac propose des tee-shirts anti-UV assortis aux maillots de bain. Piwapee a pour sa part développé des combinaisons anti-UV sur lesquelles des couches lavables viennent se clipser. La protection UPF 50 + de ces vêtements bloque plus de 97,5 % des radiations UV du soleil (UVA et UVB). La marque a même prévu la casquette anti-UV assortie. Le tout labellisé Oeko-Tex 100. Les parties du corps non protégées par ces vêtements doivent impérativement être enduites de crème solaire. C. L.

 

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